L’Association Française des Opérateurs Mobiles (AFOM) et TNS Sofres ont présenté aujourd’hui la 5ème enquête annuelle pour l’Observatoire sociétal du téléphone mobile. En plus des indicateurs mesurés chaque année (équipement…), l’enquête 2009 s’est tout particulièrement intéressée aux smartphones et aux mobinautes mais également, pour la première fois en France, aux lieux d’usage du portable à la maison.
Pour cette nouvelle édition, TNS Sofres a réalisé un 
sondage auprès d’un échantillon national représentatif de l’ensemble de la population âgée de 12 ans et plus (1200 personnes interrogées en face-à-face à leur domicile les 28, 31 août et 1er septembre 2009).
L’équipement : le téléphone mobile stabilise sa diffusion dans la société française.
En 2009, 79% des Français de 12 ans et plus sont équipés d’un téléphone mobile personnel ou professionnel (comme en 2008). 10% de Français sont par ailleurs « mobile only » (pas de ligne fixe).
La part de la population active équipée d’un mobile professionnel s’élève à 21%.
54% des Français équipés à titre personnel ont un téléphone mobile permettant de prendre des photos ou d’écouter de la musique. 9% ont un smartphone permettant d’accéder à l’Internet mobile et 37% ont un téléphone mobile ayant uniquement les fonctions de base (téléphoner, envoyer des SMS).
En ce qui concerne les Français équipés à titre professionnel, ils sont 50% à avoir un téléphone mobile de base, 38% un mobile avec les fonctions photo ou musique et 12% un smartphone.
Un mobile à chaque âge 70% des 12-24 ans ont un mobile multifonctions qui leur permet de se divertir alors que les 40 ans et plus adoptent plutôt un téléphone de base. Les 12-24 ans sont la tranche de la population la plus équipée en smartphones (15%).
Mobile masculin / mobile féminin
Il se confirme que le mobile a un sexe ! Les femmes sont plus nombreuses (59%) à posséder un téléphone mobile personnel qui permet de faire des photos ou d’écouter de la musique ; les hommes sont quant à eux plus nombreux à posséder un smartphone que les femmes (13% contre 5%).
Phénomène encore récent, 14% des Français de 12 ans et plus ont, en 2009, une carte ou une clé pour la connexion à Internet de leur ordinateur via les réseaux de téléphonie mobile.
Les multiples personnalités du téléphone mobile
Le mobile a autant de personnalités que de générations. Pour les 12-24 ans, c’est un objet ludique, personnel, doté d’une forte dimension affective et un objet de mode qui peut-être joli. Alors que pour les 40 ans et plus, le mobile est avant tout un objet utilitaire qui assure les fonctions de base de la communication.
Une personnalité liée également à ce que permet l’objet, selon que l’on possède un smartphone ou pas. Autant, les Français dans leur ensemble se sont totalement appropriés le téléphone mobile qui entre aujourd’hui dans une forme de banalisation, autant les utilisateurs de smartphone expriment une sorte de ré-enchantement du mobile, en phase de découverte de nouveaux usages qui leur offrent un quotidien beaucoup plus riche même s’il peut s’avérer pour certains plus contraignant car plus connecté.
Usages : du téléphone… à la lampe de poche… le mobile est un facilitateur de vie quotidienne !
Au total, 83% des « équipés mobiles » estiment que le téléphone mobile rend leur vie quotidienne plus facile, deux sur trois (66%) pensent qu’il rend leur vie plus libre et 55% qu’il la rend plus agréable.
Si 99% des équipés utilisent leur mobile pour téléphoner, certains usages sont plus inattendus : ainsi 41% l’utilisent également comme lampe de poche ! Par ailleurs, 77% envoient des SMS, 62% prennent des photos, 31% réalisent des vidéos et un tiers (33%) envoie des photos ou des vidéos. 30% écoutent de la musique, 23% jouent et 23% utilisent leur mobile comme un accès à Internet.
Les 12-24 ans sont les champions en la matière : 98% d’entre eux envoient des SMS ; 87% prennent des photos et 68% font des vidéos ; 58% envoient des photos ou des vidéos ; 68% écoutent de la musique ; 54% jouent avec leur mobile et 41% font un usage Internet.
Lieux d’usage : la maison, un refuge privilégié
Nouveau sujet d’exploration de cette 5ème édition, les « lieux d’usages du mobile », avec deux axes spécifiques : où les Français surfent-ils sur Internet à partir de leur mobile ? Et dans quelles pièces utilisent ils (ou n’utilisent-ils jamais…) leur mobile ?
Le mobile à la maison
20% des utilisateurs conservent toujours leur mobile sur eux à la maison. C’est même 44% pour les 12-17 ans.
Au hit parade des pièces où l’on utilise le plus son téléphone mobile chez soi, arrivent en tête le salon / salle à manger (76%) et la cuisine (57%). Ensuite, le balcon / la terrasse / le jardin (51%) à égalité avec la chambre (50%).
Mais même le garage ou le parking (17%) ne sont pas oubliés. Tout comme la salle de bain (13% pour l’ensemble des utilisateurs et jusqu’à 32% pour les jeunes filles de 12 à 17 ans !) et les toilettes (8% et même 22% des garçons de 15 à 17 ans…).
L’internet mobile Les « mobinautes » vont sur Internet à partir de leur mobile plutôt lorsqu’ils sont chez eux (59%) qu’à l’extérieur. Ils sont quand même 38% à se connecter dans la rue, 36% dans une salle d’attente, 35% au travail ou en cours, 35% dans un café ou au restaurant, et 32% dans les transports en commun.
Opinions sur le mobile et santé : le grand écart avec les conclusions des autorités sanitaires.
Téléphone mobile : les Français réagissent à l’actualité.
« Les téléphones mobiles sont dangereux pour la santé ». C’est l’opinion de 36% des Français en novembre 2009 (après l’avis de l’AFSSET qui ne disait pourtant pas cela), 29% en août 2009, 41% en juin 2009 (après table ronde) et 29% en juin 2008.
En novembre 2009, 25% des Français pensent que l’on n’a pas la preuve d’un danger, mais que l’on manque encore de recul – ce qui correspond à la position des autorités sanitaires. 25% pensent que l’on ne sait pas vraiment car les scientifiques ne sont pas d’accord entre eux et 10% pensent que le téléphone mobile n’est pas dangereux pour la santé.
Opinions / perceptions : les Français considèrent massivement le mobile comme une bonne
chose pour la société.
82% des Français font un bilan positif du téléphone mobile pour la société française. On note une légère baisse par rapport à 2008 (ils étaient 87%) qui est due essentiellement à la dégradation de l’opinion des « non équipés ». En 2009, les « équipés mobiles » sont 89% à penser que le mobile est une bonne chose pour la société française (91% en 2008) contre 57% seulement pour les « non équipés » (71% en 2008).
Quand on interroge les Français sur le mobile et l’âge, ils répondent unanimement que c’est une bonne chose pour les personnes âgées (à 81% pour l’ensemble des Français, et même 87% pour la tranche 25-39 ans), en cohérence avec les valeurs le plus souvent exprimées par l’ensemble des Français : le mobile est pratique, porteur de sécurité, de liberté et d’indépendance.
En revanche, 58% des Français considèrent que le mobile est une mauvaise chose pour les adolescents.
Opinion que ne partagent pas les intéressés… 91% des 12-17 ans estiment au contraire que le mobile est une bonne chose ! Et 81% d’entre eux sont équipés d’un mobile.
Source : Les principaux résultats de l’étude sont téléchargeables sur le site www.afom.fr
Tags: AFOM, étude téléphone mobile, TNS Soffres
Newsletter et RSS iPhone killer
La campagne interactive sur les dangers du téléphone au volant est REMARQUABLE. Et avec Un accident sur dix provoqué par l’usage du téléphone au volant, il est urgent de passer en « mode voiture ! « 
charge de ces patients atteints de rhinite allergique, Stallergenes lance, dès aujourd’hui, un outil novateur et indispensable pour lutter contre les allergies saisonnières: le widget « Alertes Pollens ». Unique en son genre, il a pour mission de prévenir en temps réel les personnes souffrant d’allergies aux pollens, de l’arrivée de ces derniers dans l’air et du niveau d’alerte pollinique selon les régions. Il leur fournit aussi de précieux conseils pour améliorer leur quotidien.
Face aux incertitudes des téléphones portable, des antennes-relais, du Wi-Fi pour la santé, l’Afsset (agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail) considère qu’il convient d’agir et fait les recommandations suivantes : développer la recherche, pour lever les incertitudes qui demeurent et se tenir aux aguets des signaux nouveaux qui émergeraient ; réduire les expositions du public.